Avez-vous un problème avec la pornographie ou la luxure sur l'Internet?

Avez-vous un problème avec la pornographie ou la luxure sur l'Internet? 

Nous avons une solution.                                                        

Une invitation

·  Est-ce que l’usage illicite de l’Internet a mis votre emploi en péril?

·  Est-ce que vous manquez de sommeil à cause de l’usage obsessif de l’Internet?

·  Avez-vous menti à quelqu'un pour couvrir vos activités sur l’Internet?

·  Avez-vous manqué des activités ou des réunions importantes parce que vous étiez sur l’Internet?

Peut-être que certaines de ces questions s’appliquent à vous. Si c’est le cas, nous voulons vous dire que vous n’êtes pas les seuls. Certains d’entre nous ont passé des heures et des heures à regarder des images de pornographie ou recherchant des contacts sexuels illicites sur l’Internet. Les séances de clavardage et les sites pornographiques, accessibles gratuitement sur la toile mondiale de l’Internet, étaient en train de ruiner notre vie. Notre obsession du sexe et de la luxure a envahi nos foyers, nos mariages, nos lieux de travail et n’importe quel endroit où un ordinateur portable, un appareil portable  ou un téléphone cellulaire pouvait se retrouver. Nous étions devenus dépendants.

Pour nous libérer de tout ça, nous avons réalisé que nous avions besoin d’une Puissance plus grande que nous-mêmes et plus forte que notre drogue. En travaillant le Programme des Sexoliques Anonymes, nous avons trouvé cette Puissance Supérieure et avons commencé à nous rétablir.

Dans les histoires suivantes, des membres de Sexoliques Anonymes partagent ce qui fonctionne pour nous afin d’arriver à vaincre la dépendance aux séances de clavardage et la pornographie sur l’Internet. Nous sommes reconnaissants d’être des sexoliques en rétablissement, demeurant sobres sexuellement et nous rétablissant de plus en plus, un jour à la fois. Si vous voulez arrêter votre usage abusif de l’Internet et que vous vous identifiez avec les histoires présentées dans cette brochure, vous souhaiterez peut-être découvrir davantage notre Programme de rétablissement. Nous espérons que vous aussi pourrez découvrir le chemin vers une liberté joyeuse.

« Nous avons une solution. Nous ne prétendons pas qu'elle soit pour tout le monde, mais pour nous, ça fonctionne. Si vous vous identifiez à nous et que vous pensez que vous partagez le même problème, nous aimerions vous faire partager notre solution. » (Sexoliques Anonymes, La Solution p. 13)

Partages de membres

Il y a une solution

            Il est onze heures du soir; j’ai encore dépassé mon heure d’aller me coucher. Je suis encore devant mon ordinateur. Je suis si fatigué que je peux taper difficilement. Je suis en ligne sur l’Internet depuis plus de six heures d'affilée, toujours à la recherche de sexe. Il y avait des affaires dont j’avais à m'occuper, mais elles devront attendre. J’oublie des choses et je commence à être négligent. Demain, je n’ouvrirai même pas l’ordinateur.

            Le matin arrive et je me regarde dans le miroir. J’ai les yeux cernés. Je ne me suis pas rasé, pas peigné; j’ai l’air d’une loque humaine. Ça va être une autre longue journée au travail.

            Maintenant, c’est le soir et je suis content que la journée soit finie. J’ai à faire le lavage, l’épicerie et certaines courses, mais j'ai l'esprit absorbé par le cybersexe et la pornographie sur l’Internet. Chaque femme que je vois me semble qu’elle pourrait être « la bonne ». Je dévore chacune d'elles des yeux, le cœur rempli de luxure. Je suis encore perdu dans mes fantasmes. J’ai hâte d’arriver à la maison pour utiliser l’ordinateur. Je me dis : « Pas ce soir, » mais je termine seulement la moitié de ce que je j'avais l'intention de faire et je me dépêche de retourner à la maison pour aller encore sur l’Internet.

            J’ai commencé mon périple de sexolique avec les revues pour adultes que je trouvais à la maison. Comme la technologie a progressé, ma dépendance a fait de même. J’ai commencé avec les films huit millimètres, ensuite les Super Huit; ont suivi les vidéos Beta et les VHS. Lorsque l’ordinateur est arrivé, j’ai immédiatement embarqué dans les séances de clavardage, regardé les photos et fixé des rencontres avec les gens.

            J’ai toujours pensé que j’étais différent de la plupart des gens. J'ai rencontré une femme sur l’Internet et j'ai eu une aventure avec elle. Elle est tombée enceinte et j’étais inflexible sur le fait de garder le bébé. Je ne voulais pas d'un enfant avec cette femme. J’ai prié : « Dieu, si tu me sors de ce pétrin, je ne le ferai plus. » Lorsqu’elle a fait une fausse couche, j’ai continué à ma manière. Un jour, j’ai eu un appel d’une femme avec qui je clavardais; mon amie (présentement ma femme) a entendu le message téléphonique et m’a demandé qui était cette personne. J’ai menti. L’abus de confiance et le déni ont continué jusqu’à ce qu'un jour, je tombe sur une émission de télévision sur les dépendants sexuels. 

         J’ai réalisé que je pouvais m’identifier à eux. J’ai décidé de rechercher de l’aide. J’essayais toujours d’arrêter, sans succès, ce qui me démontrait à quel point j’étais impuissant. Je ne voyais pas d’autre porte de sortie qu'une intervention divine. La spirale sans fin vers l’abîme s’est arrêtée lorsque j’ai trouvé Sexoliques Anonymes.

            Je me souviens de cette première réunion comme si c’était hier, même si cela fait maintenant sept ans de ça. Trois membres m’ont guidé en tant que nouveau. J’ai senti un accueil chaleureux comme si j’étais accueilli dans une famille. Je n’étais plus seul maintenant. Il y avait des hommes et des femmes qui comprenaient et partageaient les mêmes combats, mais ils avaient changé et ils étaient prêts à m’aider à changer. Je n’avais plus peur de partager mes pensées et mes expériences.

            Je crois maintenant que Dieu a toujours eu un plan pour moi. Les intentions de Dieu pour moi étaient que je me rétablisse afin que je puisse aider les autres à se rétablir. Ça n’a jamais été plus compliqué que ça. Dieu m’a sauvé de toutes les conséquences de ma dépendance pour que je puisse vivre et aider les autres. Aujourd’hui, ma vie est très différente. L’Internet n’est plus ma maîtresse. Je suis tenté, mais pas obsédé. Je n’ai pas à succomber face à la tentation parce que j’ai des outils que je peux utiliser pour m’aider à passer les moments difficiles. Je fais partie d’une fraternité de rétablissement qui est plus forte que moi. J’étais impuissant à arrêter mes comportements et à changer, mais Dieu m’a transformé à travers ce programme.

            Cette maladie est plus puissante que moi. Elle m’a mis à genoux. Je crois que Dieu m’a donné cette maladie pour que je puisse me rapprocher de Lui et ensuite partager mon espoir et mon rétablissement avec d'autres. Je serai toujours assez reconnaissant pour l’amour de Dieu, pour Sexoliques Anonymes et pour les membres de la fraternité.

Je ne suis plus seule maintenant

            Je suis partie de chez moi à l’âge de 21 ans et j'ai emménagé chez mon ami. J’étais au collège à plein temps et j’avais deux emplois à temps partiel. Finalement j’ai abandonné l’école et le travail pour avoir plus de temps pour mes aventures sexuelles. J’ai ressenti beaucoup de honte, alors j’ai convaincu mon ami de  m’épouser. Parfois, on s’amusait sexuellement en regardant de la pornographie. Lorsque mon mari n’était pas à la maison, je  regardais de la pornographie et je me masturbais. Nous étions tous les deux des dépendants sexuels et nous nous disputions tous les jours. La luxure tuait notre relation.

            Trois ans plus tard, je me suis séparée de mon mari et je suis retournée chez mes parents. Lors de la séparation, j'ai hérité de l'ordinateur. Je regardais la pornographie que mon mari avait téléchargée. Parfois,  j'effaçais une vidéo après être dégoutée de moi-même en raison de mes comportements sexuels en visionnant la vidéo. Et même ap,rès ça, j’en regardais une autre.

            Cette année-là, j’ai eu une relation sexuelle avec un ancien professeur du collège. Nous avons eu une seule aventure et je suis devenue obsédée par lui, mais lui ne voulait plus rien savoir de moi. Je le harcelais en ligne, je l’appelais au travail et j’allais même à son bureau. Il m’a dit d’arrêter. Dans mon désespoir de perdre cette « connexion », j’ai participé à des séances de clavardage sur l’Internet. J’ai passé des soirées jusqu’à tard la nuit à clavarder de sexe. J’avais des conversations sexuelles afin d’essayer de vivre un fantasme avec les autres. Après, j’ai acheté une caméra et transmis des photos explicites de moi en ligne. Le résultat n’a pas assouvi mon fantasme et je me suis sentie une loque humaine. En dépit de cela, j’ai continué à le faire.

            Je me sentais envahie par la honte en raison de mes comportements avec des étrangers en ligne. J’étais obsédée par les pensées de mes comportements sexuels avec mon ancien professeur. J’étais obsédée par l’interdit. J’ai commencé à me demander s'il était possible que je sois une dépendante sexuelle.

            Un jour, immédiatement après une activité sexuelle sur l’Internet, je me suis sentie angoissée et j’ai recherché de l’aide sur Internet; j’ai trouvé une fraternité pour Sexoliques et j’ai appelé un membre. Je suis allée à ma première rencontre ce soir-là. J’étais la seule femme dans une réunion où il y avait environ huit hommes. Les hommes ont essayé de me rassurer, mais après seulement trois réunions, j’ai recherché sur Internet une réunion S.A. pour femmes seulement et j’en ai trouvé une. J’y suis allée fidèlement toutes les semaines, je suis restée sobre pendant un mois et j’ai pris un jeton de 30 jours. Mais je n’étais pas vraiment engagée. Je me rappelle m'être dit: « je ne peux pas vraiment me dire sexolique! » Cela voudrait dire que je suis une « malade », quelqu’un qui se masturbe, se bat avec la luxure et finit toujours par se masturber. Je ne suis pas ça!

            Certainement que je me masturbais, mais j'avais une interprétation différente! Éventuellement, j’ai cessé d’aller aux réunions. J’ai décidé que je pouvais travailler le Programme S.A. seule. Devinez ce qui s’est passé? J’ai répété les mêmes comportements qu'avant et j'ai pris encore plus de risques. J’ai recommencé à me promener sur l’Internet à la recherche de pornographie que je n’avais pas vu déjà et je suis revenue à mes activités sexuelles en ligne. J'ai commencé à sortir dans les boîtes de nuit et à avoir des aventures. Ma dépendance était en train de devenir hors contrôle. J’avais des activités sexuelles au travail durant mes pauses. Je m'étais divorcée de mon mari parce que qu'il abusait de moi émotionnellement et physiquement, et pourtant j’ai quand même eu des relations sexuelles avec lui après. J'ai pensé me  trouver un travail dans l’industrie du sexe afin de pouvoir m'adonner à la luxure à plein temps. Je voulais me suicider. Je pensais que je devais absolument avoir du sexe, sinon j’allais mourir, pourtant les activités sexuelles étaient en train de tuer mon , ma créativité, ma personnalité et toute joie. En quelques mois je suis retournée dans mon bas-fond.

            Je suis revenue à Sexoliques Anonymes avec un sentiment de défaite et de désespoir. Je suis retournée à la réunion de S.A. pour femmes seulement. Ils ne m’ont pas crié après ni demandé ce que j’avais fait depuis que j’avais quitté S.A. J’ai commencé à m’identifier comme sexolique. J’ai lutté fort pour avoir mon jeton de 30 jours et ensuite celui de 60 jours. J’ai assisté aux réunions régulièrement. Je ne pouvais pas comprendre comment rester sobre. Mes déclencheurs sont devenus plus fréquents et le désir d’avoir du sexe avec moi-même ou avec d'autres est revenu. Assister aux réunions une fois par semaine n’était pas assez pour moi. Je suis devenue déterminée à faire tout ce qu’il fallait pour rester sobre et avancer dans le rétablissement. J’ai commencé à assister à une réunion matinale  de S.A. pour homme et femmes.

            Avant d’aller aux réunions avec des hommes, je priais pour être protégée de mon désir envers les autres et aussi d’être désirée. En premier je gardais la tête baissée et j’écoutais. À ma surprise, j’ai entendu mon histoire racontée fois après fois. J’ai commencé à me sentir à nouveau vivante. J’ai pris une autre chance d’aller à une réunion mixte avec plus de monde à la suggestion de ma marraine. J’ai été surprise de rencontrer des personnes avec dix ans ou plus de sobriété! Je ne savais pas que c’était possible. J’ai commencé à parler aux réunions et je ne suis pas morte. J’étais accueillie comme l'une des leurs.

            Aujourd’hui, je suis fière de dire que je suis une sexolique en rétablissement qui aime aller aux réunions S.A. et que je suis appuyée par des centaines de personnes dans la fraternité des S.A., hommes et femmes. Je ne suis plus seule maintenant. 

Se libérer de l’emprise de l’Internet

         Je ne me rappelle pas le moment où j’ai découvert la pornographie sur l’Internet, mais je sais que j’étais en difficulté dès mon premier visionnement d’images de pornographie sur mon écran. J’avais toujours regardé des photos de femmes depuis le début de mon adolescence. Des revues et des livres très populaires circulaient à l’école. L’excitation venait avec les fantasmes dans ma tête et toutes les descriptions que je lisais page après page. Évidemment, je me masturbais avec tout ça et je pensais que mes amis le faisaient aussi. Je n’en parlais pas parce que j’avais honte.

            Je n’ai jamais été capable de me débarrasser de ces habitudes d’enfance. J’ai passé ma vingtaine à satisfaire mes fantasmes en ayant des activités sexuelles avec les femmes qui semblaient aimer ça. Si elles ne voulaient pas, je passais à quelqu’un d’autre. Je continuais à regarder des livres et des revues pour plus d’excitation et pour me calmer entre mes « relations ». 

            Éventuellement, je me suis lassé de ce style de vie et me suis marié. Ma femme ne ressemblait pas aux images que j'avais vues ou imaginées, alors j’ai continué à me masturber en pensant à ces images. J’ai commencé à trouver des excuses pour ne pas avoir de sexe avec ma femme. Je préférais les femmes de mes fantasmes à la femme réelle que j’avais mariée et le mariage s’est alors terminé.

            L’usage compulsif d’alcool et de drogues a éventuellement eu des conséquences sur ma vie. Je suis entré chez les Alcooliques Anonymes et j’ai arrêté de boire et de prendre des drogues. J’ai rencontré la femme qui est devenue ma deuxième épouse et nous eûmes un mariage heureux. J’ai même arrêté de me masturber pendant quelque de temps et j’ai commencé à apprécier une vie sexuelle active et satisfaisante.

            Plus tard, nous avons eu un ordinateur et j’ai découvert une compulsion encore plus grande que mes autres dépendances. Nous étions mariés depuis quelques années lorsque j’ai commencé à explorer l’Internet et j’y ai trouvé la pornographie. J’ai alors commencé à passer de plus en plus de temps seul avec l’ordinateur, recherchant toujours plus d’images explicites.

            Au début, je ne payais rien. Il y avait plus de porno gratuite que ce je pouvais regarder,  même en restant éveillé tard dans la nuit. Plus tard, j’aitrouvé des sites pornos qui offraient les fantasmes que j’avais lus alors que j’étais jeune et je m’y suis abonné. C’était peu d’argent et je n’y voyais pas de mal. Je pourrais donner un répit à mon imagination et laisser l’ordinateur faire le travail.

            Ma femme cependant a vus que c'était nocif. Elle était dévastée par mon manque de respet vis-à-vis elle et toutes les femmes. Je n’ai jamais pensé que les femmes  « ainsi que les hommes » dans les vidéos et les photos étaient réels. Ils étaient seulement des acteurs/actrices ou des modèles qui étaient payés pour ce qu’ils faisaient. Mais ma femme était si enragée que nous nous sommes séparés. Nous avons suivi des rencontres de conciliation matrimoniale et à la suggestion d’un ami, je suis allé à S.A. et commencé mon rétablissement.

            Le rétablissement de ma dépendance à la pornographie sur l’Internet a été un processus lent, mais constant. Je peux encore sentir le besoin de m’évader dans la pornographie lorsque ça ne va pas à ma façon; lorsque j’ai des frustrations au travail ou à la maison, ou lorsque j’ai faim, que je suis en colère ou fatigué. J’en suis venu à réaliser que les séances de pornographie à l’ordinateur commencent bien longtemps avant que j’ouvre l’ordinateur. Je réalise aussi que j’ai besoin de contacts régulièrs, parfois quotidiens avec des membres en rétablissement, ainsi que de travailler sur mes défauts de caractère, faire des amendes honorables et aller vers les autres afin de demeurer sobre.

            J’utilise l’ordinateur dans le cadre de mon travail et j’ai commencé à le fermer, peu importe si je suis très occupé, si je vois que je commence tranquillement à aller vers des images de luxure. Comme un regard furtif de luxure sur la rue, je sais très bien dans mon cœur si je suis motivé par l'attrait de la luxure qui m'incite à croire que je vais me sentir mieux. Je sais maintenant que je peux fermer l’ordinateur et le rouvrir plus tard.

            C’est en travaillant le Programme S.A. que je reste sobre et que j’arrive à trouver un Dieu qui agit dans ma vie. S.A. m'aide à identifier les moments où la luxure contrôle mes comportements, mes pensées et mes actions. Lorsque c’est le cas, je peux me tourner vers ma Puissance Supérieure par une simple prière ou un appel téléphonique à un autre membre qui comprend mon problème. J’ai appris que « le premier verre » de porno sur l’Internet me rend ivre. Dans S.A., j’ai découvert que lors des tentations, mon Dieu est toujours là , prêt à m’aider à faire la vraie connexion.

Accro à la luxure

            En 1988, lorsque j’ai épousé ma troisième femme, j’étais toujours un accro à la luxure. Éventuellement, l’Internet est arrivé et je suis devenu dépendant du clavardage avec les femmes en ligne. Cela semblait innocent au début, mais cela n'a pas cessé de s’aggraver.

            Je passais des heures et des heures à entretenir des relations en ligne. Je me considérais comme une personne honnête, un bon gars pour ces femmes, mais en réalité, je les utilisais pour mon propre plaisir égoïste. Ma femme voyageait pour son travail, alors j’avais beaucoup de temps à perdre en ligne. J'étais un travailleur autonome, à mon propre compte, et j'en suis arrivé à passer mes huit heures de travail avec mes amies sur l'internet dans des séances de clavardage.

            J’étais entièrement possédé par la luxure; je ne pouvais pas arrêter. Je m'étais bâti une double personnalité. D'un coté,  j’étais le mari, le père, le trésorier de ma paroisse et le musicien de la chorale. De l’autre côté, j’étais désespérement dépendant du sexe en ligne. Il y avait un coté caché en moi et j’étais plutôt habile à ne rien laisser paraître, mais ma maladie faisait ses ravages en moi. 

            Ma vie commençait chaque soir lorsque les lumières s’éteignaient. Alors, mon esprit obsédé de luxure assimilait toutes les toxines que j’avais ramassées sur l’Internet dans la journée. Ma luxure maladive s’aggravait. Ensuite, j'ai passé des filles sur l’Internet à des filles réelles. J’ai eu une aventure avec une de mes clientes et ma démence a dépassé les bornes. « Je ne suis pas coupable », je me disais. J’en voulais toujours plus et je voulais être libéré du mariage pour pouvoir nourrir ma dépendance sans ressentir  la culpabilité de l’adultère qui pesait sur moi.

            Un bon matin, j’ai demandé à ma femme le divorce. À son instigation, nous avons beaucoup parlé et prié ce jour-là. Lorsque je me suis réveillé le lendemain matin, j’ai senti la présence de Dieu. Il avait été là, tout le temps, juste derrière moi. C’était moi qui m’étais éloigné de Lui.

            À compter de cette première expérience spirituelle, ma vie a commencé à changer complètement. J’ai commencé à aller aux réunions S.A. et j’ai pris un parrain. J’ai entrepris le travail des Douze Étapes et parrainé d’autres membres et le miracle est arrivé. Dieu m’a gardé sobre sexuellement depuis ce temps-là. Également, Dieu a fait des miracles dans notre mariage. L’année prochaine, ma femme et moi allons célébrer notre vingtième anniversaire de mariage. Avec ce Programme, nous avons commencé à apprendre ce dont nous avons besoin pour bâtir une relation saine.

Arriver à l’acceptation

            Lorsque l’Internet est arrivé dans notre maison, c’est devenu mon activité principale. Je me suis mis à regardé des vidéos. J’ai développé plus de rituels pour rehausser mes activités sexuelles. Je restais debout durant toute la nuit à rechercher ma deose d'excitation sur des sites homosexuels, sur des sites personnels, dans des séances de clavardage et sur des vidéos pornos. Ce n’était jamais assez. En 1977, j’ai eu une aventure avec un gars qui demeurait chez nous. J’ai admis ça à ma femme. Mon comportement était en train de détruire notre mariage. Elle occupait  un poste important à une période charnière de sa vie professionnelle et j’étais en train de créer un enfer pour elle. Un soir, j’étais en ligne en train d'arranger un rendez-vous avec un homme, pensant que ma femme dormait. J'étais perdu sous l’emprise de la luxure et je n’ai pas réalisé que ma femme était debout juste derrière moi. Nous avons eu une dispute et cela m’a fait réaliser que j’avais un problème.

J’ai fait un appel à S.A. et je suis allé à ma première réunion. Je me suis pris un parrain, je suis allé aux réunions et j’ai entrepris de travailler les Étapes. Je me suis trouvé un bon emploi et j'ai pris des responsabilités dans S.A.  Mais j’avais seulement entrepris la sobriété physique, pas la sobriété de la luxure. Mes défauts de caractère étaient encore là. Les choses allaient mieux, mais je n’étais pas heureux, joyeux ou libre. Un mois avant mon cinquième anniversaire de sobriété, j’ai perdu ma sobriété. Après un certain temps, j’ai repris le Programme et encore une fois, j’ai eu un an et cinq mois de sobriété. Ma femme m’a dit que j’étais devenu l’homme qu’elle avait toujours espéré que je devienne. Je pouvais presque entendre le bruit de l’étampe qui criait: « réparé ».

           C'est alors que j’ai décidé que les règles de S.A. ne s’appliquaient plus à moi. Je sn’avais plus d’intérêt pour les réunions; je suis retourné sur l’Internet et j’ai recommencé à me masturber. Je suis retourné sur les sites de rencontre, les sites de vêtements érotiques pour hommes et plus encore. J’ai traversé la ligne de surfer sur l'Internet au travail. Je suis retourné directement là où je m'était rendu des années auparavant, mais c'était encore pire. J’étais désespéré, mais j’allais encore aux réunions. Les filtres sur mon ordinateur au travail ont dû être enlevés, car ils interféraient avec mon travail. Une fois les filtres enlevés, j'ai continué à regarder. J’ai rechuté à nouveau et j’ai dû l’admettre à ma femme.

            J’ai commencé à ressentir un certain soulagement de la luxure. Je suis allé à plus de réunions et j’ai commencé à prier. Alors que nous étions sur le point de déménager, je me suis masturbé et j’ai décidé de ne pas le dire à mon épouse. J’ai menti aux groupes. J'ai rechuté une fois de plus et soudainement j’ai vu l’ampleur de ma maladie. J'avais bâti du ressentiment envers ma femme, ce qui me donnait une bonne raison pour rechuter. Pour une fois, faisant vraiment face à ma maladie, j’étais rendu au point du désespoir. Ce fut le début de la liberté pour moi.

            Les trois dernières années de mon rétablissement ont été vraiment meilleures parce que j’ai appris à me pardonner et à me donner le droit d’être une personne intègre, un enfant de Dieu à part entière et rempli d’amour. J’en suis venu à m’accepter tel que j’étais, spécialement la part de moi-même que j'avais tant essayé d'ensevelir, mon attirance envers les hommes. Le soutien et l’amitié d’un homme merveilleux avec le même problème que moi dans la fraternité m’ont aidé à voir que j’avais des choix à faire dans ma vie. Je sais maintenant que l’amour est un engagement.  Ce mot « engagement » est devenu très significatif dans ma vie. Aujourd’hui, j’aime que Dieu se serve de moi pour faire Sa volonté.

Des journées empreintes de la Puissance Divine

            Je ne suis jamais tombé dans un puits, mais je suis tombé profondément dans l’Internet. J'ai trouvé là un monde étrange où les choses interdites étaient disponibles gratuitement, et même très recherchées. Au début, je m’amusais dans cet endroit secret où il n’y avait ni bien, ni mal. Ce que je faisais là restait là. Ainsi, j’y suis resté de plus en plus longtemps chaque jour. Avec le temps, ma vie quotidienne s'est mise à manquer d'intrigue qui caractérisait l'atmosphère de mon milieu secret. Ça n’a pas pris beaucoup de temps pour que mes rencontres en ligne, en apparence inoffensives, se transforment en  infidélités en chair et en os. J’ai triché fréquemment, après plus de quinze ans de mariage fidèle.

            Ma femme, au début, tolérait ma débauche en ligne, pensant que j’arriverais à dépasser cet épisode sur l’Internet. Cinq ans plus tard, je n’avais toujours pas dépassé cet épisode, mais cela avait détruit mon mariage et j’étais devenu obsédé. Je me suis retrouvé à élever mes deux enfants presque seul. Ma nouvelle « femme » était l’Internet. J’ai traversé toutes sortes de limites dans ma vie en ligne. Des choses qui à première vue me révoltaient devenaient peu à peu des choses que j’essayais. Malgré tout, j’étais très fier d’une chose : ma vie en ligne n’avait jamais affecté mes enfants. Du moins, c'est ce que je pensais!

          Bien que ma folie de l'Internet n’aie pas directement rapport avec mes enfants, ils en ont certainement ressenti les effets. Je me rappelle un samedi matin où j'étais allé me connecter rapidement, « juste pour voir qui était là. » Lorsque les enfants se sont réveillés, ils m’ont demandé de leur faire à déjeuner.

« Faites-vous des rôties », ai-je crié,  pour éviter d’être dérangé dans mes discussions en ligne.

« Nous avons encore faim! », ont-ils crié un peu plus tard.

« Faites-vous cuire des œufs! », leur ai-je répondu en criant et exaspéré.

« Mais c’est l’heure du dîner, maintenant! » J’ai regardé l’heure et réalisé que quatre heures s’étaient écoulées.

« Faites réchauffer de la pizza; j'arrive, » les ai-je suppliés, « je suis vraiment occupé présentement! »

Peu après, ils se sont plaints: « Tu avais dit que nous irions à la piscine, mais maintenant la piscine est fermée. »  

            J’ai répondu d’un ton agressif: « la piscine ne ferme pas avant 18:00! » Un coup d’œil à l’horloge me fit voir ce que je ne voulais pas ad àmettre. J’avais perdu une autre journée entière avec ma dépendance et j’avais privé mes enfants d’une autre journée d’une vie normale.

            « Je vous revaudrai ça, les enfants, je vous le promets. » « Vous allez voir, bientôt, je vais rattraper le retard dans mon travail et les choses vont changer. »

Je priais pour qu’ils continuent à croire à mon excuse permanente de « travail important » à l’ordinateur. Mais les armoires vides et les poches vides leur disaient bien que mon travail ne rapportait rien. « Je vous revaudrai ça, » devenait désormais un vœu pieux et familier.

            Jusqu’à ce que je m,engage dans le rétablissement, je ne pouvais pas voir la folie de mon comportement. Ma vie en ligne n’était pas une vie du tout. Lorsque je rencontrais une nouvelle personne en ligne, elle se mettait à m’ennuyait très rapidement et je passais au contact irréel suivant. Ma vie « réelle » devenait mes nuits à l’ordinateur. Mes journées devenaient la hantise de mon passé. Mon foyer, mon mariage et mes affaires m’échappaient complètement. Je me lamentais à mes amis en ligne du fait que le monde « en dehors » était fou. Tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec moi étaient remplacés par d’autres.

            Un jour, ma fille prit connaissance de certaines conversations en ligne que j’avais oublié d’effacer. Ce fut bref, mais terrible. Je doute qu’elle fut prêtre à croire que ces mots venaient du père en qui elle avait confiance, mais c’était bien ça. Elle m’a quitté sous les conseils avisés de sa mère. Ma maladie avait détruit la croyance de ma fille qu’elle avait un bon père. Certaines personnes ne frappent pas leur bas-fond jusqu’à ce qu’elles aillent en prison, à l'asile ou devant les tribunaux pour un divorce. Pour moi, c’est arrivé lorsque mon milieu secret et interdit a heurté la réalité fragile de quelqu’un que j’aimais de tout mon cœur. Comme plusieurs personnes en rétablissement, je suis devenu reconnaissant pour le désastre qui m'a amené à S.A. La pire journée de ma vie est précisement ce qui m’a sauvé la vie.

            Ironiquement, je travaille maintenant avec l’Internet presque à tous les jours dans ma profession. Grâce à ma Puissance Supérieure, l’Internet n’est plus le déclencheur automatique qu’il a été autrefois. Après que je sois devenu sobre, un jour à la fois, j’ai réalisé que l’Internet n'avait jamais été mon vrai problème. Mon problème était mon appétit insatiable de sexe et mon aliénation mentale. L’Internet était seulement le déclencheur. Mon réel ennemi était ma dépendance. J’ai travaillé les Étapes, j’ai assisté aux réunions et j’ai pris les conseils de mon parrain. Lorsque j’ai finalement mis le Programme en pratique, et ce à chaque jour, le Programme a fonctionné.

            Aujourd’hui, j’ai parlé à ma fille au téléphone pendant une heure et elle m’a raconté qu’elle déménagerait dans une plus grande ville. Elle est venue à mon récent mariage et je suis allé à sa remise de diplôme. Je ne sais pas si elle me demandera de l’escorter dans l’allée à son mariage un jour, mais je pense qu’elle le fera. Après quelques amendes honorables de la Neuvième Étape, ce bas-fond que nous avons tous les deux traversé a été remplacé par des journées empreintes de la Puissance Divine.

Extrait du Livre Blanc de Sexoliques Anonymes

Qu'est‑ce qu'un sexolique et qu'est‑ce que la sobriété sexuelle?

            Nous ne pouvons parler que de nous-mêmes.  La nature particulière de Sexoliques Anonymes peut être mieux comprise en définissant le sexolique. Le sexolique est une personne qui s'est retirée du contexte de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais.  Il a perdu le contrôle, n'a plus le pouvoir de choisir, n'est plus libre d'arrêter.  La luxure est devenue une dépendance.  Notre situation est comme celle de l'alcoolique qui ne peut plus supporter l'alcool et doit arrêter de boire; mais il est accroché et ne peut arrêter.  C'est la même chose pour le sexolique, celui qui est ivre de sexualité; il ne peut plus tolérer la luxure mais ne peut pas cesser de s'y adonner.

            Aussi, pour le sexolique, toute forme de sexe, avec soi ou avec les autres, sauf l’époux ou l’épouse*, devient progressivement une dépendance destructrice.  Nous voyons aussi que la luxure est la force derrière nos comportements sexuels et que la vraie sobriété comprend une victoire progressive sur la luxure.  Ces conclusions nous sont venues par les leçons tirées de nos expériences et de notre rétablissement; nous n'avons pas d'autres options.  Mais nous avons trouvé que l'acceptation de ces faits est la clé d'une liberté heureuse et joyeuse que nous ne pourrions pas connaître autrement. Ceci découragera et devrait décourager plusieurs personnes qui admettent leur obsession ou leur compulsion sexuelle mais qui veulent simplement la contrôler et en jouir, de la même façon que l'alcoolique aimerait contrôler l'alcool et en jouir.  Tant que nous n'avons pas été amenés au point du désespoir, en réalisant que nous voulions vraiment arrêter, mais que nous ne le pouvions pas, nous n’avons pas été capables à nous engager dans ce programme de rétablissement.  Sexoliques Anonymes est pour ceux et celles qui savent qu'ils et qu’elles n'ont pas d'autre option que d'arrêter en reconnaissant que c’est dans leur propre intérêt (S.A., page 14)

            Notre définition de la sobriété représente pour nous la condition de base nécessaire pour arriver à une libération durable de la souffrance qui nous a amenés à S.A.  Nous avons découvert que rien d'autre ne fonctionnait.  (S.A., page 12)

* Le terme époux (se) s’applique à l’un ou l’autre des partenaires dans le cadre d’un mariage contracté entre un homme et une femme.

Les citations du Livre Blanc de Sexoliques Anonymes sont reconnues par l’utilisation des initiales S.A. et les numéros des pages. Copyright 1982, 1984, 1989, 2001 by S.A. Literature.

La permission de reproduire reçu de S.A. Literature.

Les Douze Étapes des Sexoliques Anonymes

  1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant la luxure, que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.
  2. Nous en sommes venus à croire qu'une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
  3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions.
  4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral, approfondi de nous-mêmes.
  5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
  6. Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
  7. Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
  8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.
  9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu'en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d'autre.
  10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
  11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevions, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l'exécuter.
  12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces Étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d'autres sexoliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.

Les Douze Traditions des Sexoliques Anonymes

  1. Notre bien‑être commun devrait venir en premier lieu; le rétablissement personnel dépend de l'unité des S.A.
  2. Dans la poursuite de notre objectif commun, il n'existe qu'une seule autorité ultime : un Dieu d'amour tel qu'Il peut Se manifester dans notre conscience de groupe.  Nos chefs ne sont que des serviteurs de confiance; ils ne gouvernent pas. 
  3. Le désir d'arrêter la luxure et devenir sobre sexuellement est la seule condition pour être membre des S.A.
  4. Chaque groupe devrait être autonome, sauf sur les points qui touchent d'autres groupes ou l'ensemble du Mouvement. 
  5. Chaque groupe n'a qu'un seul objectif primordial, transmettre son message au sexolique qui souffre encore. 
  6. Un groupe ne devrait jamais endosser ou financer d'autres organismes, qu'ils soient apparentés ou étrangers aux S.A., ni leur prêter le nom des Sexoliques Anonymes, de peur que les soucis d'argent, de propriété ou de prestige ne nous distraient de notre objectif premier
  7. Tous les groupes devraient subvenir entièrement à leurs besoins et refuser les contributions de l'extérieur.
  8. Le Mouvement des Sexoliques Anonymes devrait toujours demeurer non professionnel, mais nos centres de service peuvent engager des employés qualifiés.
  9. Comme Mouvement, les Sexoliques Anonymes ne devraient jamais avoir de structure formelle, mais nous pouvons constituer des conseils ou des comités de service directement responsables envers ceux qu'ils servent.
  10. Le Mouvement des Sexoliques Anonymes n'exprime aucune opinion sur des sujets étrangers; le nom des S.A. ne devrait donc jamais être mêlé à des controverses publiques. 
  11. La politique de nos relations publiques est basée sur l'attrait plutôt que sur la réclame; nous devons toujours garder l'anonymat personnel dans la presse écrite et parlée de même qu'au cinéma.
  12. L'anonymat est la base spirituelle de toutes nos Traditions et nous rappelle sans cesse de placer les principes au‑dessus des personnalités.

Les Douze Étapes et les Douze Traditions sont adaptées avec l’autorisation de Alcoholics Anonymous World Service Inc.(AAWS) L’autorisation d’adaptées et de reproduire Les Douze Étapes et les Douze Traditions ne signifie pas que AAWS a approuvé le contenu de la présente publication, ni qu’il endosse les opinions qui y sont exprimées. AA est un programme de rétablissement de l’alcoolisme seulement. L’utilisation des Douze Étapes et des Douze Traditions en rapport avec des programmes et des activités se servant de l’exemple de AA, mais qui concernent d’autres problèmes, ou dans tout autre contexte non relié à AA, n’est pas impliqué autrement.

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